CVTech : fournisseurs de pièces aux Chinois

CVTech-IBC, à Drummondville, vend ses transmissions en Chine, qui nous reviennent sous forme de petits véhicules tout terrain. Une transmission inversée, en quelque sorte.

Les Chinois sont incapables de se mesurer à CVTech-IBC. Et ce n’est pas faute d’avoir essayé.

Voilà pourquoi c’est l’entreprise de Drummondville qui exporte en Chine, plutôt que l’inverse.

CVTech-IBC, fondée en 1969, fabrique des transmissions à variation continue (CVT, dans le jargon) destinées aux petits véhicules récréatifs — motoneiges, VTT, autoquads monoplaces ou biplaces, voiturettes, etc.

« On n’est pas une multinationale, on est une PME », insiste Alain Charest, président de l’entreprise, qui emploie environ 125 personnes. « Par contre, 95 % de ce qu’on fait ici à l’usine est exporté hors Canada. »

Près du tiers de la production est destinée au marché européen, notamment pour les petits véhicules automobiles sans permis fort populaires là-bas, comme Ligier ou Aixam. Mais au moins 45 % des transmissions de CVTech-IBC prennent le chemin de la Chine.

Beaucoup reviennent au Québec au cœur d’autoquads chinois, comme ceux du géant CFMoto. « CF Moto met le nom de CVTech sur ses véhicules, pour leur donner de la crédibilité », souligne Alain Charest, avec une discrète satisfaction.

La transmission difficile du savoir

Pourquoi les constructeurs chinois s’approvisionnent-ils au Québec, alors que l’atelier industriel de la planète devrait regorger de fournisseurs prêts à les équiper à bas prix ?

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