Et si on arrêtait de jouer les seconds violons en matière d'innovation ?

Les entreprises québécoises et canadiennes financent de moins en moins de recherche-développement (R-D) par rapport à la moyenne des pays de l’OCDE ; le déclin amorcé au tournant du siècle se poursuit. Pourtant, les incitatifs sont là !

En 2020, la générosité de l’effet combiné des subventions et des crédits d’impôts à la R-D place le Canada passablement en avance sur la moyenne des pays de l’OCDE. Malgré une légère augmentation proportionnelle du financement direct depuis 2000, les crédits d’impôt constituent toujours l’essentiel du soutien gouvernemental à la R-D industrielle.

La poursuite du rééquilibrage entre ces deux mécanismes de financement de la R-D est menacée, car la reprise économique nécessaire pour sortir du marasme dans lequel la pandémie nous a plongés se déroulera probablement dans un contexte de resserrement du crédit et des finances publiques. Alors que nous nous efforçons de reconstruire nos économies avec des contraintes financières sans précédent, nous devrons faire des choix difficiles en termes de soutien public et privé à l’innovation des entreprises.

Nos recherches montrent que les entreprises faisant face à des contraintes financières à l’innovation n’arrivent pas à les atténuer complètement afin d’augmenter leur propension à innover.

Alors, qu’est-ce qui ne va pas ? Il existe une multitude de programmes gouvernementaux de soutien aux activités d’innovation, mais leur coordination reste encore à organiser.

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