L’industrie maritime veut naviguer vert

Même si le bateau est le moyen de transport de marchandises le plus écologique, loin devant l’avion, le train et le camion, l’industrie maritime travaille d’arrache-pied pour faire mieux.

Automatiser un port construit il y a plusieurs décennies est un défi de tous les instants. Néanmoins, de nombreux efforts sont déployés pour optimiser les chaînes logistiques. « Avec la circulation de camions, de trains et de bateaux dans un port, c’est une petite ville en soi, illustre Marine Gasulla, directrice du développement des affaires chez Innovation Maritime. L’objectif de l’industrie est d’optimiser les opérations et d’améliorer le flux de transit. »

Des indicateurs de temps et des capteurs de paramètres environnementaux sont installés un peu partout dans les ports pour analyser les activités. « Il y a beaucoup d’initiatives numériques en développement pour faire des simulations, afin de travailler plus efficacement, d’économiser des frais et d’offrir des systèmes moins dommageables pour l’environnement », dit Martin Forêt, coordonnateur chez MeRLIN, réseau industriel voué à l’innovation dans le secteur du transport maritime et du milieu portuaire.

Ces ports intelligents tendent vers la carboneutralité, alors que le gouvernement canadien mise sur une politique de réduction de 30 % des émissions de gaz à effet de serre entre 2005 et 2040, et que l’État québécois s’est engagé à une diminution de 37,5 % entre 1990 et 2030.

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