Dans son plan budgétaire, le gouvernement dit vouloir «accentuer ses actions en matière de francisation et d’intégration des personnes immigrantes» déployant 160 millions (M$) additionnels sur six ans à cet égard. Pour 2020-2021, cela représente une dépense supplémentaire de 60 M$. La CAQ prévoit aussi des mesures pour attirer les travailleurs étrangers qualifiés et faciliter l’intégration des personnes ayant des contraintes sévères à l’emploi.
En entrevue, Véronique Proulx, PDG de Manufacturiers et Exportateurs du Québec, dit qu’elle s’attendait à une plus grande aide pour attirer les travailleurs étrangers. Elle souligne qu’il y a près de 19 000 postes vacants dans le secteur manufacturier, seulement.
Plutôt que d’entendre parler de «seuil d’immigration», Yves-Thomas Dorval, du Conseil du Patronat du Québec, souhaiterait qu’il soit question de «cibles d’intégration», qui seraient amarrées aux besoins des entreprises.
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