Des soudeurs étrangers pour faire souffler nos usines: «Ils sont nécessaires au Québec»

Des soudeurs étrangers des quatre coins du monde viennent donner un second souffle à nos usines, qui n’ont pas le luxe de se passer de ces travailleurs d’expérience, dont le nombre a flambé de 28% en l’espace d’à peine un an.

«Ma femme et mon fils sont au Brésil. Ils devraient arriver ici en avril prochain. Je suis content de vivre au Québec», confie Edson Da Silva Batista, arrivé ici le 12 janvier dernier pour travailler à l’usine de Québec de soudage et de cintrage Machinerie P&W.

Comme Edson, ces travailleurs motivés viennent du Brésil, des Philippines, du Maroc, de la Tunisie, de l’île Maurice ou encore de la Colombie.

Entre 2021 et 2022, leur nombre a bondi de 385, ou 28%, de 1370 à 1755, selon des données du ministère de l’Immigration, de la Francisation et de l'Intégration (MIFI).

Même s’il s’agit d’une fraction des 35 215 titulaires de permis de travailleurs étrangers temporaires délivrés l’an dernier, ce bond montre à quel point leur présence façonne désormais l’économie québécoise en dehors du monde agricole comme jadis.

Retombées de 250 000$

Ces soudeurs valent leur pesant d’or ici. Chaque employé génèrerait des retombées de 250 000$, selon des estimations récentes de Statistique Canada.

«Ils sont nécessaires au Québec, sinon il y aurait probablement du transfert d’usines à l’extérieur du Québec et d’autres qui fermeraient leurs portes», va jusqu’à dire Carl Boily, directeur général du Comité sectoriel de la main-d’œuvre dans la fabrication métallique industrielle (PERFORM).

Selon lui, ce n’est cependant pas la panacée, car il s’agit d’une solution «temporaire» dans un secteur où les enjeux de main-d’œuvre sont «permanents».

«On a le vieillissement. Il n’y a pas assez de jeunes qui rentrent», note Maryse Camiré, chargée de projets du Réseau de la transformation métallique du Québec (RTMQ), qui rassemble les entreprises de l’industrie de la transformation métallique.

 

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