Peut-on espérer un développement responsable de l’IA et jusqu’à quel point faudra-t-il l’encadrer si telle chose est encore possible? De plus, ce sont maintenant des emplois qualifiés et intellectuels qui sont menacés. Les vôtres et le mien.
Ayant dit cela, il semble difficile d’imaginer que l’on peut encore arrêter sa progression, peu importe que vous soyez un «accélérationniste» ou un partisan d’un gel ou ralentissement du développement de l’IA.
Finalement, comme le clame l’université californienne «Singularity University», il y aura deux types d’entreprises à la fin de la décade. Celles qui utilisent pleinement l’intelligence artificielle et celles qui auront disparu.
On peut espérer qu’une profonde réflexion sur l’avenir du travail soit en cours à l’échelle planétaire et ici même au Québec. Le rehaussement des compétences et la requalification des ressources humaines en travailleurs et des travailleuses numériques du 21e siècle deviennent urgents. On est loin de la coupe aux lèvres. C’est un défi qui incombe à tous les acteurs de la formation initiale et continue. De dire qu’il est urgent de le faire serait un euphémisme!