«Le Québec devrait avoir une grande part des investissements en aérospatiale», estime Mélanie Lussier, PDG d’Aéro Montréal, qui réunit les principaux acteurs du domaine, que ce soit les entreprises, les institutions ou encore les centres de recherche.
Elle fait pression sur Ottawa depuis des mois pour que l’industrie aéronautique québécoise soit identifiée comme un incontournable dans la Stratégie industrielle de défense que le gouvernement Carney prévoit dévoiler d’ici Noël.
L’aérospatial québécois a en main toutes les cartes gagnantes, selon Mme Lussier.
D’une part, 75% de la recherche et développement en aérospatiale au Canada se fait d’ores et déjà ici. De l’autre, la grappe québécoise a déjà des liens très forts avec des géants européens, comme les Français Airbus, Tales et Safran, de quoi lui permettre de bénéficier du réarmement européen.
En plus, le Québec est aussi un pôle national d’innovation en intelligence artificielle, un secteur qui va de pair avec l’aérospatial puisque sans IA il n’y a ni avion du futur ni drones.
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