« Oui, c’est très possible d’atteindre 95 % pour 2030, mais on veut aussi augmenter nos ventes au Canada », souligne Carl Lachance, président de cette PME de 40 employés de Granby, qui y exploite deux usines.
Les deux établissements sont spécialisés dans l’estampillage et l’usinage de métaux ferreux (acier, fer) et non ferreux (aluminium).
Comme la plupart des dirigeants de PME manufacturières, Carl Lachance suit de près les répercussions de la guerre commerciale entre le Canada et les États-Unis, déclenchée par le président américain Donald Trump.
Jusqu’en 2023, l’entreprise estrienne avait d’ailleurs un client aux États-Unis. Toutefois, depuis deux ans, le Groupe industriel Lachance ne réalise plus de ventes au sud de la frontière.
« Ce client américain a fermé son usine et nous avons réalloué cette production sur le marché canadien », dit Carl Lachance.
Actuellement, la PME réalise 90 % de ses ventes au Québec et 10 % dans le reste du Canada. Son chiffre d’affaires se situe dans une fourchette oscillant entre 6 et 8 millions de dollars.
L’entrepreneur partage l’avis des 56 % des patrons de PME manufacturières sondés par STIQ qui considèrent qu’il est encore possible de développer des marchés au Québec.
Prospection : le marché québécois répond bien
« Depuis deux ans, on fait de la prospection pour des contrats dans l’ensemble du Canada. Et c’est au Québec où on obtient les meilleures réponses », insiste Carl Lachance.
À ses yeux, il est aussi plus facile de faire des affaires au Québec, de la conclusion d’une vente à la prise d’un rendez-vous. « Le côté proximité, ça aide beaucoup », confie-t-il.
Pour lire l'article complet : Groupe industriel Lachance profite de la proximité - Les Affaires