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Le soudage par friction-malaxage pourrait faire son apparition sur les chaînes de montage

Un outil rotatif plonge dans deux pièces métalliques, tournant à grande vitesse. Lorsque l’outil commence à bouger, il ramollit et mélange le métal, créant ainsi une soudure puissante, capable d’assembler solidement des matériaux similaires et dissemblables (en particulier des métaux et des alliages) sans rivets, fixations ou adhésifs.

Cette technique de fabrication avancée, appelée soudage par friction-malaxage, ne nécessite qu’une fraction de l’énergie requise par les techniques conventionnelles, mais elle n’est pas encore très répandue sur les chaînes de montage actuelles.

Pourquoi ? Parce que le soudage par friction-malaxage exerce une force considérable (jusqu’à 5 000 livres) et qu’il faut quelque chose pour absorber cette force. Actuellement, le processus nécessite une enclume rigide et parfaitement formée sous le matériau à souder. Pour de nombreuses chaînes de montage, cette exigence est difficile à satisfaire.

« Lorsque l’outil de friction-malaxage chauffe le matériau, il exerce une force considérable que nous devons contenir pour garantir une soudure précise et sûre », précise Mitch Blocher, ingénieur en mécanique au Pacific Northwest National Laboratory (PNNL) du département américain de l’Énergie (DOE). « Depuis pratiquement toujours, la seule façon d’y parvenir est de placer une enclume rigide sous le matériau. »

Aujourd’hui, une avancée majeure réalisée au PNNL pourrait libérer le malaxage par friction de ces contraintes et ouvrir la voie à une utilisation accrue de cette technique de fabrication avancée sur les chaînes de montage commerciales.

 

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