
Plus de 250 000 capots ont d’ailleurs été livrés depuis 2010.
Or, il y a un an, l’entreprise a été vendue à un groupe de six actionnaires et deux d’entre eux sont à la tête de l’usine située sur la rue Philippe-Francoeur, à Trois-Rivières, soit Guillaume Lachance Gotzmann et Matthieu Côté.
Selon eux, la transaction faisait non seulement du sens en raison du passé manufacturier des acheteurs, mais aussi, de la taille d’Estampage JPL.
«En terme de défi managérial, ce n’était pas une entreprise à cinq, six employés, ni à 200. On est rendu à un peu plus qu’une trentaine et quand on a acheté, on était autour de 23, 24», souligne M. Lachance Gotzmann.
Pour celui qui agit à titre de directeur général, «il y a plein de choses chez JPL qui sont intéressantes». «Il y a des marchés niches, on dessert des alumineries. Notre produit principal, c’est les capots qui vont sur les cuves des alumineries. Ça représente l’équivalent de 70% de notre chiffre d’affaires. C’est un produit qui est complexe et pas complexe en même temps à faire. Ça prend un certain savoir-faire que l’entreprise avait, beaucoup d’expertise au sein de l’organisation était déjà là», se plaît-il à décrire.
À son avis, ce qui distingue JPL de la compétition, «c’est la qualité supérieure de nos produits d’étanchéité». «On a un design sur certains des capots qui nous est propre. Ça fait en sorte que l’étanchéité de la cuve est beaucoup relevée par rapport à un capot standard», précise M. Lachance Gotzmann.
«L’une des émissions que les alumineries doivent contrôler, c’est les émissions de HF. Justement, quand on travaille avec notre capot qui est notre fer de lance, on l’appelle le R2000, on voit qu’il y a une diminution importante des HF au niveau des opérations. On amène ainsi un niveau de santé-sécurité beaucoup plus élevé pour les opérateurs dans les alumineries», signale-t-il.
Fort d’un réseau de distribution élargi pour desservir une clientèle internationale, JPL a souvent, dit-il, «un pas d’avance sur la compétition parce que, au niveau technologique, on essaie d’être avant-gardiste et de proposer des solutions aux différentes alumineries qui leur permettent d’améliorer leur produit, diminuer leur émission de gaz HF et d’être plus compétitif».
Par ailleurs, JPL fabrique aussi des produits mécano-soudés. «Ça peut être des projets de pliage, d’estampage, des projets impliquant de la soudure, différents projets dans la transformation métallique. On a certains projets aussi qui sont en lien avec la Défense», énumère le directeur général.
Or, voilà qu’un an après l’acquisition, les nouveaux propriétaires passent à l’étape de l’expansion en ayant mis la main sur le site de l’ancien Rona, de l’autre côté de la rue.
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