«On manque de place systématiquement. On a changé le port, on a augmenté les capacités, mais ces capacités additionnelles sont toutes occupées», décrit le vice-président exécutif, Jacques Paquin.
D’ailleurs, les marchandises manutentionnées en 2021 auront bondi de 20%, pour se situer autour de quatre millions de tonnes métriques.
Et la très forte augmentation d’importation d’acier, liée à un secteur de la construction effervescent, explique en bonne partie un tel achalandage. «On en a reçu pratiquement le double de ce qu’on avait anticipé», a-t-il précisé.
Par contre, le port trifluvien n’a pas été épargné par la perturbation des chaînes d’approvisionnement à l’échelle mondiale. «Retenir des produits ou attendre des produits qui n’arrivent pas, ça vient tout désorganiser les chaînes. Ç’a été compliqué», avoue M. Paquin.
Ce qui fait qu’après avoir atteint les cibles au cours de la première moitié de l’année, «ça a grimpé en fou dans la deuxième moitié en raison du rattrapage au niveau des chaînes d’approvisionnement».
Conséquence? La concentration du trafic dans les six derniers mois de 2021 a forcé le Port à refuser au moins une demi-tonne métrique de marchandises. «On a échappé certainement bien des opportunités », déplore-t-il.
Et le site de la rue Bellefeuille, qui accueille de l’acier, est déjà fort occupé au point «qu’on est en train de louer des terrains autour pour ajouter de la capacité à ce secteur-là». L’administration portuaire entend d’ailleurs profiter de travaux municipaux majeurs pour aménager un corridor qui facilitera le transfert d’équipements hors norme entre ce site et le port. «On poursuit notre développement dans la zone industrialo-portuaire, avec la Ville», précise M. Paquin.
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