Actualités de l'industrie

Zone d’innovation: et puis après?

Articles - Image d'intro
«Dans 20 ans, on ne se souviendra peut-être pas de la date précise, mais on se souviendra qu’il s’est passé quelque chose.» Voilà quelle importance Donald Olivier accorde à l’annonce de la fameuse zone d’innovation de la Vallée de la transition énergétique (VTÉ) qui a eu lieu en grande pompe lundi dernier, sur le site de la future usine GM-POSCO.

Et l’événement se veut d’autant plus marquant dans son cas qu’il coïncidait avec son premier anniversaire à la barre de la Société du parc industriel et portuaire de Bécancour (SPIPB).

Depuis sa nomination comme président-directeur général, à la place de Maurice Richard, il a vite été appelé à gérer l’arrivée de la filière batterie par rapport aux infrastructures à mettre en place. Une opération bien amorcée et qui va se poursuivre d’ici la mise en service des premières usines en 2025.

Déjà, au sein de son organisation, le nombre d’employés a presque doublé pour répondre à la demande.

«Le rôle que j’ai avec mes équipes, c’est de faire en sorte que ça marche. On a beau avoir les meilleures idées, les meilleures stratégies, les meilleures orientations, ce qui est important, c’est d’être capable de les exécuter», fait-il remarquer.

À quoi bon une zone d’innovation?

Alors que GM-POSCO, maintenant connu sous le nom d’Ultium CAM, est en pleine construction et que ça bouge aussi du côté de Nemaska Lithium sur le terrain, à quoi bon une zone d’innovation pour la SPIPB?

«Effectivement, ils ont décidé de venir ici sans savoir que la zone d’innovation était en cours. Peut-être que ça n’aura pas beaucoup d’influence à court terme sur les gros joueurs, mais les plus petits, qui n’ont pas les moyens de faire de la recherche comme GM et POSCO, vont en profiter», croit M. Olivier.

À son avis, la zone d’innovation a pour avantage de donner un cadre pour travailler ensemble dans la région.

«S’il y a un projet qui n’atterrit pas à Bécancour, mais atterrit à Shawinigan, il faut que je sois heureux de ça parce que dans notre écoystème de la Vallée de la transition énergétique, il faut attraper les projets. Je pense que c’est ça que ça nous donne, ça nous donne des règles du jeu», poursuit-il.

Selon lui, il faut réaliser que Bécancour n’est pas en compétition avec Shawinigan, ni Trois-Rivières.

«On est en compétition avec l’international et ce n’est quand même pas rien de dire que la Vallée de la transition énergétique, c’est ici, ce n’est pas ailleurs au Québec. Ça va asseoir la crédibilité de la région», se plaît à mentionner l’ancien haut dirigeant chez Hydro-Québec en région. «C’est l’ensemble du territoire qui représente un terreau fertile pour un investisseur étranger», renchérit-il.

Celui-ci considère « qu’il ne faudrait plus que les entreprises viennent ici juste parce qu’il y a des pieds carrés de libres ». «C’est quand même une bonne raison, mais il faudrait qu’ils viennent aussi parce qu’il y a l’écosystème autour. On aurait tout le monde un gain», précise M. Olivier.

Les 12 travaux d’Alain Lemieux

«Vous avez la meilleure job au pays, vous êtes en train de bâtir l’avenir ici, chez nous. Je sais que vous avez beaucoup sur vos épaules, mais on est fier que ça soit vous qui allez porter le flambeau pour nous amener plus loin.»

Voilà ce que déclarait lundi dernier le ministre fédéral François-Philippe Champagne à l’intention du directeur général de la VTÉ, Alain Lemieux, et ce, devant plusieurs centaines d’intervenants.

L’homme d’affaires est déjà dans l’action depuis sa nomination l’été dernier. Mais avec la désignation officielle de la zone d’innovation, les tâches à accomplir ne feront que se multiplier.

 

Pour lire l'article complet : https://www.lenouvelliste.ca/affaires/affaires-locales/2023/06/03/zone-dinnovation-et-puis-apres-MNIRULUP7FHTXK5OWOEHB5F6AQ/

Retour à la liste des nouvelles