Richard Blanchet, PDG de Sous-traitance industrielle Québec (STIQ), une association qui aide les entreprises à améliorer leur compétitivité, estime qu’il y a trois causes à l’échec de l’implantation de l’IA dans les PME manufacturières.
D’une part, des organisations ne réalisent pas et ne maîtrisent pas les étapes préalables, c’est-à-dire avoir, par exemple, des opérations « lean » (minimiser les déchets tout en maximisant les gains de productivité) et sous contrôle ainsi que des équipements et des systèmes récents.
« ll y a encore beaucoup de procédés avec des interventions humaines qui ne sont pas stables, donc difficilement automatisables, étape préalable à l’utilisation de l’IA », explique Richard Blanchet.
D’autre part, des entreprises manquent de connaissances pratiques sur l’IA : les étapes d’implantation (objectifs, planification), les attentes, les possibilités et les limites. « De plus, on établit mal le cahier des charges, la sélection de l’expert manque de rigueur et on sous-estime les difficultés et les délais », ajoute-t-il.
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