Déjà, de quoi s’agit?
En management, on parle du concept « d’effectuation » quand, au lieu de se faire un plan détaillé à l’avance, on chercher à créer de la valeur à partir des ressources à sa disposition, explique Steve Trinque. Par exemple, j’ai du bois, j’ai des employés, j’ai des machines… Comment je peux faire de l’argent avec ça ? Tous les entrepreneurs ne sont pas capables de se mettre dans cet état d’esprit. »
À la base, l’idée est donc d’amener les dirigeants à redécouvrir leur côté « visionnaire » ou à s’entourer de gens qui le sont.
En entrepreneuriat, il y a un côté intégrateur. Les dirigeants de start-up, par exemple, sont généralement en mode visionnaires. Ils doivent s’entourer d’intégrateurs pour prendre leur vision, la concrétiser, puis faire de l’argent avec. En temps de crise, c’est l’inverse qui se produit : les entrepreneurs qui sont en mode intégration se rendent compte que leur modèle d’affaires ne marche plus. Ils paniquent et se paralysent. Ils doivent redevenir créatifs.»
S’appuyer aussi sur les équipes
Comme le rappelle le coach de l’École de Beauce, les PME québécoises ne pourront pas toutes se tourner vers d’autres marchés pour compenser leur perte de clientèle. Elles devront donc explorer d’autres avenues.
Des PME ont essayé de se réorienter vers l’Europe. La réalité, c’est qu’il y a là-bas aussi des fabricants et des manufacturiers qui occupent cet espace. Il faudra être pas mal plus innovateur qu’on l’a été jusqu’à maintenant, » assure-t-il.
Tout ne repose sur les seules épaules des entrepreneurs.
Pour lire l'article complet : Et si les entrepreneurs misaient sur «l’effectuation» pour surmonter la crise tarifaire ? – Isarta Infos | Actualités Marketing, Communication et Numérique