Faire rentrer le robot au bureau grâce à la magie «made in Québec» de l’intelligence artificielle concrète

Qui refuserait de multiplier son rendement au travail par 2,5 ou même 10? Pas les dirigeantes de Flip Design, fières utilisatrices de l’intelligence artificielle et du robot implanté dans leurs bureaux par une bande de geeks de Québec en pleine ascension.

«L’IA est notre influenceur numéro 1. On se fie plus à ça qu’à nos propres chiffres», se réjouit Patricia Goulet, directrice chez le fabricant d’uniformes scolaires.

Les habits de Flip Design sont toujours cousus par des humains, mais dans les bureaux de Drummondville, le robot étend son influence depuis 2019. C’est là que Vooban est débarquée pour implanter l’intelligence artificielle dans l’entreprise.

Les clients achèteront quoi et quand? Quels matériaux Flip doit-elle acheter? Quand la commande doit-elle être passée? Et la production? On la fait quand? Pendant combien de temps? On livre les uniformes quand et comment?

Autant de questions que de maux de tête possibles. Avec le robot, il est plus facile d’aller au-devant des coups, de prévoir la demande, ce qui est le nerf de la guerre, en affaires.

«On est moins stressés. On est plus performants. On perd moins de temps», résume la patronne de l’usine d’où sortent 700 morceaux de vêtements différents, de tailles 4XS à 4XL.

Passer à travers son principal fichier Excel pour planifier les ventes pouvait lui prendre deux mois, contre deux, trois jours aujourd’hui. Les gains sont tangibles et le retour sur investissement, immédiat ou presque. 

Tous des tronches

Cette magie, c’est Kevin Moore et son équipe qui la réalise chez Vooban. Le programmeur devenu PDG – ou magicien en chef – vient d’ailleurs de faire l’acquisition de son concurrent Stratéjia et de ses 60 employés.

 

Kevin Moore (2e à partir de la gauche) vient d'acheter Stratéjia et ses 60 employés dans sa cour, à Québec. Son entreprise Vooban a des envies de conquêtes canadiennes et mondiales.

«On ajoute une corde à notre arc. On se renforce», raconte celui qui a fondé l’entreprise en 2011. Il dirige aujourd’hui 190 salariés, une équipe de tronches qui compte des concepteurs et des spécialistes en intelligence artificielle dont une bonne trentaine sont docteurs en informatique.

L’acquisition va permettre à Vooban d’attaquer les marchés de l’Ontario et des États-Unis. C’est le plan depuis que la Caisse de dépôt est entrée au capital de l’entreprise, l’an dernier.

Les geeks de Vooban sont prêts à manger les bandes. Juste en 2023, ils sont passés dans une cinquantaine d’entreprises québécoises afin d’établir leur stratégie de transformation numérique et d’implanter l’IA dans leurs processus d’affaires

 

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