Trop peu pour les PME affectées par le manque de main-d’œuvre, selon la FCEI
« L’enjeu des pénuries de main-d’œuvre est si aigu au Québec qu’un nombre important de PME se disent à risque si cela persiste. Dans son annonce de mercredi, le gouvernement du Québec fait un petit pas en avant sur le nombre total d’immigrants permanents. Mais il fait aussi un pas en arrière en imposant de nouvelles contraintes aux PME quant à la connaissance du français pour les travailleurs temporaires », commente François Vincent, vice-président pour le Québec à la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante (FCEI), qui compte 21 000 membres au Québec.
« Pour la FCEI, la voie à privilégier est d’accentuer les programmes incitatifs de francisation et non pas de créer de nouvelles contraintes pour les PME. On est inquiets des impacts que cela aura sur les PME québécoises, dont la confiance est au plus bas au pays en raison des pénuries de main-d’œuvre. »
Réponse partielle aux besoins du marché du travail, selon le Conseil du patronat
Avec le seuil de 50 000 immigrants par an, « le gouvernement du Québec manque une belle occasion de faire face, avec les employeurs, à la pénurie de main-d’œuvre », selon Karl Blackburn, président et chef de la direction du Conseil du patronat du Québec (CPQ).
« Le plan annoncé mercredi par la ministre de l’Immigration [Christine Fréchette] ne tient pas compte des besoins du marché du travail alors que les entreprises québécoises refusent des contrats et annulent des investissements faute de travailleurs. »
Selon le président du CPQ, « ces besoins de main-d’œuvre qui sont basés sur les données du ministère de l’Emploi devraient être à la hauteur de 84 000 immigrants par année, ce qui équivaudrait au quart (24 %) des 1,6 million de postes qui sont à pourvoir d’ici 2031 ».
Un seuil d’immigration trop bas, selon la Chambre de commerce du Montréal Métropolitain
« Le Québec est confronté à une grave pénurie de main-d’œuvre qui affecte tous les secteurs, tant les entreprises que les services publics. Depuis 2016, nous demandons de hausser les seuils d’immigration jusqu’à 60 000 par an ; un objectif dont le gouvernement du Québec avait récemment reconnu la pertinence », rappelle Michel Leblanc, président et chef de la direction de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain (CCMM)
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