Mais au lieu de les abandonner, les entreprises devraient plutôt les réorganiser, estime le magazine Harvard Business Review dans un texte qui propose des façons de faire.
Lorsque Toyota a initialement créé le modèle de gestion des stocks juste à temps, ses usines et celles de ses fournisseurs étaient situées à proximité les unes des autres, rappelle l’article. Au fil des décennies, les entreprises ont étendu avec succès le concept aux chaînes d’approvisionnement mondiales. Malgré les perturbations actuelles, ce modèle reste le plus efficace, fait valoir l’article qui propose d’adopter une forme modifiée du juste à temps, comme l’a fait…Toyota !
Après le tremblement de terre de 2011, le constructeur automobile a identifié 500 pièces prioritaires, y compris des puces à semi-conducteurs, dont les délais étaient très longs et donc vulnérables aux perturbations. Il a ensuite élaboré un plan de continuité des activités exigeant que ses fournisseurs stockent des puces à semi-conducteurs de deux à six mois, en fonction du délai de livraison. Résultat : au printemps 2021, Toyota n’a subi aucun arrêt ou ralentissement alors que des rivaux tels que Volkswagen, General Motors, Ford et Honda en ont souffert.
Les technologies numériques - y compris l’intelligence artificielle, la blockchain et l’internet des objets - peuvent également être utilisées pour concevoir et exploiter un système remanié d’approvisionnement juste-à-temps.
Pour lire l'article : https://www.lenouvelliste.ca/2022/12/05/lapprovisionnement-juste-a-temps--abandonner-ou-reorganiser-e6dfd91fa1c745b18020fad22e981d0a