L’automatisation des ports, un choix économique difficile

L’automatisation des ports constitue l’une des questions clés dans le conflit de travail opposant depuis le 1er juillet les employés des ports de la Colombie-Britannique aux employeurs maritimes de la province.

Alors que le Syndicat international des débardeurs et magasiniers du Canada (SIDM) avance que l'automatisation pose une menace aux emplois actuels et futurs dans les ports, des experts avertissent que la lenteur de l'automatisation pourrait présenter des risques pour l'industrie et l'économie du Canada.

Selon un rapport du Forum international des transports, plus de 50 terminaux dans le monde présentent un certain degré d'automatisation. Des grues d'empilage, des portiques de manutention et des véhicules contrôlés à partir de centres d'exploitation à distance font notamment partie des équipements automatisés.

En Colombie-Britannique, deux terminaux à conteneurs sont semi-automatisés : le terminal de conteneurs Fairview géré par DP World à Prince Rupert et le Deltaport opéré par Global Container Terminals au port Roberts Bank à Delta.

Les travailleurs des ports inquiets

Le projet d’un troisième terminal, le Terminal 2 de Roberts Bank récemment approuvé par Ottawa, inquiète le SIDM.

Pour lire l'article complet : https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1995268/port-greve-transformation-industrie-emploi
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