Quand on lui demande d’où lui vient le goût de l’entrepreneuriat, Louis Tremblay répond qu’il est «né entrepreneur».
«Et quand je dis que ç'a commencé à huit ans, ce n’est pas une blague. […] J’ai toujours été un gars de projets. Qui voyait peut-être trop grand. Mais je n’aimais pas ça entendre un vieil oncle dire : “Ça a toujours été de même. Ça fait 40 ans que je fais ça et ça va rester de même...” C’est le genre de phrase que je n’aimais pas beaucoup! Souvent, je trouvais que les gens se limitaient dans leurs ambitions et leurs projets», lance tout de go Louis Tremblay.
Dès 1997, il commence à être intrigué par le réchauffement climatique, avec entre autres le Protocole de Kyoto. «Avant ça, je n’en ai pas de souvenirs. Je n’étais pas vraiment conscient de l’impact que l’humain avait sur la planète. Après ça, c’est devenu une passion. J’ai lu un peu plus là-dessus. Tout ça pour dire que lorsque j’ai choisi mes études, je savais que je voulais ouvrir mon entreprise. Je cherchais un secteur d’avenir. Le génie électrique me parlait énormément. J’ai commencé mes études à l’Université Laval en 2003. Et ça a commencé comme ça», raconte-t-il.
Trouvant le baccalauréat en génie électrique un peu trop théorique, il cherchait comment il pourrait réaliser des choses. «J’ai décidé de fonder un projet pour bâtir un véhicule électrique. J’aimais beaucoup les véhicules. […] C’est vraiment là que je suis tombé en amour avec les véhicules électriques. […] C’était devenu une obsession. Je travaillais plus souvent sur le projet de véhicule électrique que j’allais à mes cours», relate-t-il.
De fil en aiguille, avec 12 étudiants, il bâtit toutes les composantes d’un véhicule électrique. Tout ça en travaillant aussi à la Défense nationale en optimisation de réseaux électriques.
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