Un robot pour faciliter le virtuel

Il y a trois ans, Julien Depelteau a acheté son premier robot de téléprésence pour faciliter la gestion de ses entrepôts aux États-Unis.

Puis est arrivée la pandémie. Et le président de Flexpipe, une firme de produits de manutention d’outils et de pièces, a dû passer au tout virtuel. « J’ai cherché un robot de téléprésence plus abordable, comme j’en avais besoin de plusieurs, explique M. Depelteau. C’est comme ça que je suis tombé sur Double Robotics. C’est une bonne qualité pour le prix et ça marche mieux. »

Un robot de téléprésence est commandé à distance par une personne qui apparaît sur un écran, sur le robot. La personne aux commandes peut aussi parler aux gens qu’elle voit.

L’entrepreneur de Farnham a tellement aimé les robots de Double Robotics, qui se détaillent autour de 6000 $, qu’il a convaincu la firme californienne de devenir le distributeur exclusif au Québec.

Le robot s’appelle Double et la filiale de distribution québécoise de M. Depelteau s’appelle Holo Robots. Les robots concurrents sont parfois plus chers, parfois moins chers, mais le rapport qualité-prix de Double Robotics est le meilleur, selon lui.

J’ai sondé les écoles, les hôpitaux, des entreprises. Il y a beaucoup d’intérêt, j’ai fait une dizaine de présentations et cinq ventes depuis deux mois, surtout au privé. Évidemment, avec les administrations publiques, ça prend un peu plus de temps pour faire une vente.

David Cann, fondateur de Double Robotics, a lancé son robot de téléprésence en 2012. « Je suis arrivé au concept par hasard, dit M. Cann. J’avais lancé avec des amis une entreprise de jouets contrôlés par un iPhone. Notre premier jouet, Xachi Pet, devait être fabriqué en Chine. Je voulais avoir une manière de surveiller sa fabrication dans une usine en Chine et j’avais mis un iPad sur une voiturette de golf robotisée. Notre vidéo de promotion pour le Xachi Pet, qui incluait la voiturette avec l’iPad, nous a valu beaucoup d’appels d’entreprises intéressées par le robot de téléprésence plutôt que par le jouet. Finalement, nous avons laissé tomber le Xachi Pet, même si nous l’avions présenté à la foire du jouet de New York. »

 

Pour lire l'article complet : https://www.lapresse.ca/affaires/entreprises/2021-09-11/un-robot-pour-faciliter-le-virtuel.php

Retour à la liste des nouvelles