«Ce qu’on est en train de faire, avec la Vallée de la transition énergétique, c’est de travailler [ensemble], et pas seulement les Villes de Bécancour, Trois-Rivières, Shawinigan. Mais les Centres de services scolaires travaillent ensemble, les quatre cégeps de la région travaillent ensemble, l’Université. Donc il y a une cohésion régionale exceptionnelle. Ça fait plus que trente ans que je suis dans le développement économique au niveau de la région, et je n’ai jamais vu une cohésion de la sorte», mentionne le député Donald Martel.
Il se dit confiant que le milieu pourra absorber le développement économique à venir. La dernière annonce d’un consortium avec Ford promet plus de 345 emplois permanents à terme, un investissement de 1,2 milliard $, dans une région où le taux de chômage tourne autour de 4%. Les logements disponibles, eux, sont sous la barre des 1%.
Je pense qu’on est en train de se préparer pour ça. On a un défi incroyable, mais j’ai confiance en tous les leaders de la région. [...] On a de l’espace, et j’entends parler de plein de projets», souligne Donald Martel.
Pour des décennies à venir, il y aura des choses importantes à faire, selon le directeur général de la Vallée de la transition énergétique, Alain Lemieux. Il croit toutefois que le jeu en vaut la chandelle pour que le Québec se positionne en leader de l’énergie verte.
«La Vallée de la transition énergétique, on est là en appui. Il y aura un flot au niveau de la main-d’oeuvre. Il faut former des gens inévitablement, développer des compétences, on travaille beaucoup sur ces axes-là. On travaille aussi pour un écosystème de recherche, un écosystème d’innovation, de développement, de potentiels qui nous permettra aussi de renforcer le Québec sur différents axes.»:quality(95)/cloudfront-us-east-1.images.arcpublishing.com/lescoopsdelinformation/KFJ56DB52RCVLMGFEOUUFJVMUE.jpg)
Le directeur général de la Société du parc industriel et portuaire de Bécancour, Donald Olivier. (Stéphane Lessard/Le Nouvelliste)
La pression était là bien avant les dernières annonces, pour le directeur général de la Société du parc industriel et portuaire de Bécancour, Donald Olivier. La SPIPB prépare les infrastructures avant que les entreprises ne viennent s’installer. Le développement va bien, selon lui.
«Oui, ça confirme la pression, mais c’est correct. Ça n’en rajoute pas.»
Objectif commun
Le président de la Chambre de commerce et d’industries de Trois-Rivières, Patrick Massicotte souhaite que la région prenne la pénurie de main-d’oeuvre à bras-le-corps.
«Il va falloir innover à ce niveau-là, la pénurie de main-d’oeuvre. Ça peut faire peur, des fois, à des entreprises actuelles d’entendre ces nouvelles-là. Comme on le mentionne, c’est de très bons emplois, des emplois payants. Il va falloir que l’ensemble de la région, avec l’Université, les collèges, etc, se mobilise pour aller chercher cette main-d’oeuvre-là.»
À ce sujet, le boulot est déjà commencé dans les établissements d’enseignement, rappelle le ministre du Travail et député de Trois-Rivières, Jean Boulet.
«Ça va passer par la formation, la requalification, le recrutement à l’échelle internationale, l’intégration des personnes un peu plus éloignées du marché de l’emploi, notamment les jeunes. Je pense que la clé du succès passe par la collaboration, que tous les partenaires se disent ‘’On a un objectif commun qui transcende tout le reste‘’.»
