Ford, futur joueur dans le parc industriel de Bécancour?

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Après l’annonce de la venue de GM dans le parc industriel de Bécancour, ce serait au tour de Ford de vouloir y installer une usine pour ses batteries. Encore faut-il que le terrain soit disponible, ce qui n’est pas le cas actuellement.

Or, selon ce que Le Nouvelliste a appris, on tenterait de convaincre un promoteur, qui a déjà réservé son espace, de déménager son projet à Shawinigan. À suivre.

«Une petite partie de Tetris se joue en ce moment pour essayer de maximiser l’utilisation du parc de Bécancour», avouait d’ailleurs le président d’Investissement Québec International, Hubert Bolduc, dans une récente entrevue accordée au quotidien régional.

Et le casse-tête n’est pas simple pour le parc industriel et portuaire de Bécancour. Car l’arrivée de la filière batterie représente des investissements de quatre à cinq milliards de dollars déjà confirmés pour un minimum de 4000 emplois créés d’ici cinq ans. Heureux problème!

La crise du logement industriel ne se vit pas seulement sur la rive sud. Du côté de Trois-Rivières, la congestion est telle que le développement du parc industriel 40-55 est devenu essentiel.

«Depuis 2015, nous avons mis des efforts sur les friches industrielles, les terrains et locaux inoccupés. Mais 85 % des friches sont occupées. La seule alternative c’est d’agrandir les zones industrielles. On a moins de 1 million de pieds carrés de disponibles. Ce n’est pas juste très peu, c’est microscopique. Il y a un impact majeur à ne pas développer une zone industrielle», expliquait dernièrement le directeur général d’Innovation et Développement économique Trois-Rivières, Mario De Tilly.

Par exemple, l’ancienne usine Cascades Lupel est maintenant occupée par le Groupe Inspire, qui se spécialise en repositionnement et restauration de bâtiments commerciaux et industriels, une nouvelle vocation soulignée plus tôt cette semaine. L’équipe de Mario De Tilly a accompagné les deux parties dans la concrétisation de ce projet qui s’inscrit justement dans la stratégie de développement immobilier d’IDE Trois-Rivières.

En plus de limiter l’arrivée de nouvelles entreprises, le manque d’espaces industriels freine l’expansion de plusieurs PME. C’est le cas, entre autres, de Métal Laminé D.R. qui, coincé dans un cul-de-sac dans le secteur Cap-de-la-Madeleine, aurait besoin de doubler sa superficie.

Et tout près de là, on a le géant Marmen qui se déploie dans de vastes bâtiments, ce qui lui permet de réaliser de grandes pièces telles que, par exemple, cet anneau géant de 30 mètres de diamètre destiné au centre-ville de Montréal.

Si l’expansion du parc industriel 40-55 va de l’avant, c’est une cinquantaine de nouvelles entreprises qui pourraient s’y ajouter au cours des 20 prochaines années, estime-t-on à la Ville de Trois-Rivières.

Sauf qu’un pareil agrandissement ferait disparaître des milieux humides et une tourbière. On peut comprendre que des opposants se lèvent au nom de l’environnement, mais la Ville doit se donner les moyens de poursuivre son développement économique. On ne fait pas d’omelettes sans casser des oeufs...

Bref, tout cela démontre à quel point la région est en effervescence au plan économique et ce, même après deux ans de pandémie.

 

Pour lire l'article complet : https://www.lenouvelliste.ca/2022/04/30/ford-futur-joueur-dans-le-parc-industriel-de-becancour-1d6304b9ed551123d5208f60d41a8fc5

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