Manufacturier: un pour tous, tous pour un

Trois PME de la région de Québec ont trouvé une solution originale pour trouver des employés et décrocher de plus gros contrats, avec une offre commerciale plus complète : elles ont créé une coentreprise, Clé en main industriel Québec (CEMIQ). Les avantages sont nombreux, mais il y a aussi des défis importants.

Ces trois PME sont Québec soudure, CURE ing. et DAM Industrie. La première réalise des travaux de montage et de soudage, la deuxième est spécialisée dans la gestion de projets en mécanique industrielle, tandis que la troisième offre des services de construction, de logistique et de maintenance industrielle.

Contrairement à une fusion, une coentreprise permet à des organisations de mettre en commun des ressources (humaines, matérielles, financières) afin d’accroître leurs parts de marché, mais sans renoncer pour autant à leur marque respective.

En outre, mettre fin à une coentreprise est aussi beaucoup plus simple que de défusionner des organisations.

CEMIQ est active depuis le mois d’octobre. Pour sa première année d’opération (soit d’octobre 2022 à octobre 2023), la coentreprise devrait réaliser des revenus de trois millions de dollars et employer une quarantaine de personnes.

Ce sont les conditions du marché qui ont incité les trois chefs d’entreprise – avec l’aide du stratège et entrepreneur Simon Lafrance, qui a notamment fondé la firme-conseil Strategeum, et qui est président exécutif du conseil de CEMIQ – d’unir leurs forces.

« Nous avons accès à un plus grand bassin de main-d’œuvre, nous sommes plus agiles et nous pouvons soumissionner sur de plus gros contrats », souligne le PDG de Dam Industrie, David Poirier, et directeur de la maintenance et de la mécanique industrielles de la coentreprise.

 

Réaliser désormais des projets de A à Z

« Nous sommes aussi plus complémentaires, parce qu’on peut désormais gérer un projet d’un bout à l’autre, pour tout faire de A à Z », ajoute pour sa part Félix Curodeau, PDG de Cure ing., et directeur génie-conseil et gestion de projets chez CEMIQ.

Avant la création de la coentreprise, chacune des trois PME pouvait réaliser un contrat pour un donneur d’ordres industriel, mais uniquement en partie, jamais en totalité.

Cette situation pouvait même parfois inciter une grande entreprise manufacturière à recourir aux services d’un fournisseur avec une offre plus intégrée plutôt que de faire des affaires avec l’une de ces trois PME de la région de Québec.

 

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