
« D’ici 2030, on espère augmenter [nos ventes] d’au moins 5 millions de dollars (M $) au Québec », souligne Daniel Guévremont, directeur du développement des affaires de cette entreprise de Drummondville, dont le chiffre d’affaires est supérieur à 20 M $.
Matritech, qui compte 135 employés, réalise 85 % de ses revenus au Québec, soit plus de 17 M $. Par conséquent, l’ajout de 5 M $ de ventes additionnelles d’ici la fin de la décennie représente une grosse bouchée.
C’est sans parler du fait que la société veut aussi augmenter ses ventes en Ontario.
Sur le marché québécois, Daniel Guévremont estime que les occasions d’affaires de Matritech se retrouvent surtout dans les régions périphériques de Montréal, où l’on retrouve de nombreuses entreprises manufacturières dans divers secteurs.
Matritech évolue dans des industries où la demande est soutenue. On parle ici des véhicules récréatifs, du secteur du transport ainsi que de la distribution d’électricité, à commencer par le Plan d’action 2035 d’Hydro-Québec, qui fait saliver plusieurs entreprises.
Dans les dix prochaines années, la société d’État investira de 155 à 185 milliards de dollars (G $) pour augmenter sa puissance installée de 8000 à 9000 mégawatts.
Freins à la croissance en raison des TET
Daniel Guévremont insiste toutefois sur le fait que la stratégie de croissance de l’entreprise est compromise si elle ne peut pas garder et continuer d’embaucher des travailleurs étrangers temporaires (TET) en fonction de ses besoins.
Depuis le 4 avril, Ottawa limite à 10 % le pourcentage de TET qu’une entreprise peut embaucher. Or, à Matritech, ces employés représentent 18 % de l’ensemble du personnel et 32 % des travailleurs de la production qui fabriquent les pièces.
« On a 22 Philippins dans notre entreprise. On risque d’en perdre dix ! » déplore le directeur du développement des affaires.
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