Actualités des membres

Waste Robotics ou l’histoire du robot trieur de déchets

Articles - Image d'intro
Six ans après sa fondation, l’entreprise Waste Robotics a définitivement le vent dans les voiles avec son robot trieur de déchets, à la lumière des propos de l’un des fondateurs, Éric Camirand.

«On a une vingtaine de robots déployés. On trie de la construction et de la démolition aux États-Unis,  des sacs en Europe et aux États-Unis, du plastique en France et à Montréal, du styrofoam dans les Laurentides, des contenants de Tetra Pak en Australie.»

Un jour, Michel Laforest, qui avait découvert cette technologie en Finlande, lui a dit: «Tu connais les poubelles, tu connais l’informatique, est-ce qu’on serait capable de faire ça?» C’est alors qu’il s’est tourné vers Pierre Grenon, qui travaillait chez un fabricant de robots, pour explorer cette possibilité.

«On voulait créer notre propre robot pour trier parce qu’on voyait qu’il y avait une problématique qui s’en venait dans les centres de tri. Mettre du monde pour trier des poubelles, ça n’a pas de sens», confie M. Camirand.

Et grâce à l’intelligence artificielle qui s’est démocratisée en 2016, «on était capable de commencer à détecter des affaires sur les convoyeurs».

Dès la première année, Waste Robotics a vendu un robot à Minneapolis. «La première application qu’on a faite, qui était quand même assez simple, on ramassait des sacs de matières organiques sur un convoyeur. On développait, on était capable de reconnaître des sacs bleus. Depuis ce temps, on reconnaît n’importe quoi, une bouteille, un morceau de papier», se plaît-il à raconter.

Au fil de toutes ces années de développement, l’entreprise a utilisé toutes sortes de caméras, couleur, 3D, hyper spectrales, qui permettent de voir la chimie des matériaux.

«Là, on est capable de voir différents types de plastique et toutes sortes d’affaires comme ça. Et à travers les années, on a développé une machine de plus en plus complexe qui est capable de faire un paquet de tris avec précision», ajoute M. Camirand.

Car la beauté du robot signé Waste Robotics, c’est qu’il peut être programmé pour trier différents matériaux, ce qui donne de la flexibilité.

Pour lire l'article complet : https://www.lenouvelliste.ca/2022/10/25/waste-robotics-ou-lhistoire-du-robot-trieur-de-dechets-video-4e9dc1b5c52557ffb1aa8ae21ef421b5

Retour à la liste des nouvelles